C'est alors qu’elle emmenait ses filles effectuer un dépistage qu’une américaine de 59 ans a appris que les symptômes de la maladie dont elle souffrait depuis son enfance avaient disparu.
Diagnostiquée en 1964 du syndrome de WHIM (Warts, Hypogammaglobulinemia, Infections, Myelokathexis), qui se caractérise par une sous circulation des cellules dans le système immunitaire avec pour conséquence un déficit en anticorps, elle était immunodéficiente, très sensible aux infections minimes ainsi qu’aux papillomavirus humain (verrues).
Cette soudaine guérison est due à un réarrangement génétique d'un des chromosomes responsables de la maladie. D'une probabilité astronomiquement faible, équivalente à celle d’un tirage gagnant au Loto (soit une chance sur 19 068 840), cette guérison va permettre aux chercheurs de développer de nouveaux traitements et donne espoirs aux malades.